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Le plaisir de vous informer



Février 2024  

« Que deviennent nos églises? »

par Nathalie Thibault

Le 24 décembre dernier, notre église Sainte-Marguerite-de- Lingwick célébrait sa dernière messe de minuit. Puis, nous avons appris que la ville de Lingwick l’avait achetée. Qu’en fera-t-elle? La question se pose.

 

Plusieurs options s’offrent à nous. Nous pourrions la garder, car nos églises sont profondément ancrées dans l’histoire québécoise et resteront à tout jamais dans notre mémoire collective. Elles font partie de notre patrimoine, ne serait-ce que pour leurs vitraux, clochers et œuvres d’art.

 

Le conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) dispose d’un certain budget pour les garder en bon état. Est-ce que notre église aura l’honneur d’être choisie? ...

Le journal

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Opinion du mois

Texte choisi du mois

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Février 2024

Activité forestière

« Nos chevaux sont de retour »

par Noël Vinet

Nos chevaux sont de retour

dans nos forêts…

 

Le samedi 20 janvier, Mathieu Boulanger et son frère Marc Boulanger, tous deux forgerons de métier, ont organisé un atelier sur le débusquage et le débardage à la ferme de Mathieu à Lingwick.

 

Le débusquage consiste en l’opération d’abattre les arbres et de déplacer ceux-ci avec un cheval jusqu’à un lieu d’entreposage temporaire. Le débardage, quant à lui, consiste à déplacer tous ces arbres d’un lieu d’entreposage vers leur destination.

 

Plus de 40 personnes de tous les âges se sont déplacées de partout au Québec pour venir ...

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Historique du journal


Le Reflet du canton de Lingwick existe depuis le mois d’avril 1987.

De 9 parutions, il est maintenant publié 6 fois par année depuis 2021.

Passant de 285 à 300 copies, il est entièrement produit et imprimé

par des bénévoles.


Notre journal communautaire se veut le reflet de la vie au

quotidien dans le canton de Lingwick, mais aussi, sa mémoire.


Une idée germait depuis quelques mois dans la tête de

Chantal Lapointe. En mai 1986, elle assiste à un colloque à Weedon, concernant le lancement d’un journal communautaire. Elle contacte des gens de Lingwick. Un comité provisoire est formé, qui a pour tâche de mettre sur pied un journal communautaire, afin que les résidants du canton reçoivent de l’information, municipale, religieuse ou sociale, et y expriment leurs opinions. La municipalité prête un local dans le centre municipal, pour le futur journal.


Le 18 février 1987, a lieu l’assemblée générale de fondation. Trois personnes ressources sont présentes : Mmes Faby Dresdell, coordinatrice au CAB de Weedon, Thérèse Lavertu, présidente du journal communautaire L’Éveil du citoyen de Weedon, et M. Fernand Courchêne, organisateur communautaire. Un premier conseil d’administration est élu.

Les membres qui le composent sont :

Présidence, Chantal Lapointe; Vice-présidence, Pierre Rhéaume; Secrétariat, Manon Bolduc; Trésorerie, Régine Ward; Direction, Nicole Gagné; Direction, Francine Roy; Direction, Suzanne Blais.


Un nouveau journal communautaire est né. La première parution se fait en avril 1987; elle est imprimée… sur le photocopieur de la caisse populaire. Encore faut-il lui donner un nom. Un concours est organisé. Il est baptisé sous le nom Le Reflet de Lingwick-Gould.


Le 6 avril 1988, deuxième assemblée générale. Le journal termine son année financière avec un surplus de 9,17$. Deux nouveaux bénévoles se joignent au conseil d’administration, Jacqueline Bouffard et Daniel Pezat, en remplacement de Francine Roy et de Pierre Rhéaume. Le financement vient en grande partie des organismes du milieu. Le papier nécessaire au montage est fourni par la municipalité. Le journal est imprimé dans une imprimerie.


À l’AGA d’avril 1989, après deux ans d’existence, le journal remet des certificats d’excellence à Pierre Rhéaume pour sa chronique Chasse et pêche dans la catégorie communautaire ainsi qu’à Manon Bolduc pour un texte d’opinion : Quand  la solitude s’installe, dans la catégorie individus.


En janvier 1990, le journal change de nom. Pour respecter l’histoire et le découpage géopolitique de la municipalité. Dorénavant, il sera Le Reflet du canton de Lingwick; pour tout le monde, il restera Le Reflet. Le journal s’incorpore la même année.


À l’aube d’une cinquième année d’activité, Daniel Pezat est le président du journal. Le Reflet s’affilie à l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’AMECQ. Cette association lui assure une visibilité à l’échelle du Québec. Elle lui donne accès à une banque de services et de formations spécifiques aux journaux communautaires.


Le Reflet est un des cofondateurs de l’Association des journaux communautaires du coin, l’AJCC. Ce regroupement de journaux communautaires locaux offre un support technique et humain aux journaux existants ou en implantation.


Un super bingo est organisé en mars 1992; les profits permettent l’achat d’un photocopieur.


Le Reflet et ses artisans, pour leur travail, se méritent plusieurs premiers prix décernés par l’AMECQ, en conception graphique, photographie et textes d’opinion.


Le Reflet a 10 ans. Les membres du C. A. et l’équipe de bénévoles suivent des cours de mise en pages; de belles améliorations en résultent. Plusieurs activités de financement viennent au fil des ans remplir les coffres. Deux calendriers, deux bingos, deux campagnes de financement Centraide, la fête des cent ans du pont couvert, trois épluchettes de blé d’Inde. Les bénévoles ont investi plus de 6 000 heures dans la conception et la distribution du Reflet! Durant toutes ces années, l’artiste peintre John Ward a contribué grandement à l’image du journal en produisant les pages couvertures.


Mai 1997; après bien des hésitations, un nouveau venu fait son apparition au journal. Grâce à une subvention du gouvernement du Québec et à quelques dîners aux spaghettis, le journal entre dans l’ère de l’informatique. Les bénévoles sont un peu déroutés! Finis, la colle et les ciseaux, les titres aux lettres rapportées, les pages croches, les photos tramées et les machines à écrire aux caractères plus ou moins identifiables…


C’est en mai 1998 que Le Reflet ouvre les portes du premier Centre d’accès communautaire Internet du Haut-Saint-François. En 2000, Marcel Langlois se joint à l’équipe à titre de journaliste.


D’autres prix sont venus récompenser le travail accompli. Un deuxième ordinateur est installé, les photos sont numériques. Grâce aux efforts soutenus de ses dynamiques bénévoles, le journal est en bonne santé. Depuis quelques années, pour Noël, la page couverture est en couleurs.


2003. Le tirage est de 275 copies et il est distribué neuf fois par année. Avec l’achat d’une nouvelle imprimante laser couleur, Le Reflet met de la couleur dans ses pages. Une première au Québec pour un magazine de sa taille.



Avril 2007 – Le Reflet a 20 ans


C’est en juin 2008 que le journal fait l’acquisition d’une nouvelle imprimante laser couleur 11 x 17 et d’une brocheuse du même format. Dorénavant, Le Reflet est entièrement conçu et réalisé à Lingwick. La qualité s’en ressent de beaucoup. Imprimé laser dans sa totalité, tout est plus clair, plus net. Il fait l’orgueil de ses bénévoles et des gens du canton de Lingwick.


Les bénévoles sont le pivot indispensable et essentiel à la bonne marche du journal. Le Reflet a joué et joue toujours un rôle de leader. En informant et en conscientisant les gens du canton de Lingwick à l’importance de se prendre en main. Par ses textes, la qualité de sa présentation, il incite à l’excellence.



Avril 2022 – Le Reflet a 35 ans


Le Reflet a toujours une vie très active et publie maintenant 6 parutions par année. Sa version papier s’est encore améliorée avec le développement technologique et ses bénévoles font toujours le journal de a à z à Lingwick. Bien sûr, les bénévoles ont changé au fil des années, mais les personnes en place ont toujours à cœur le caractère communautaire du journal. L’équipe participe au virage numérique, utilise les médias sociaux et travaille à la version numérique du journal.

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