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Le plaisir de vous informer



Septembre-Octobre 2024

Peur?

par Jean Héassay1


Peur : Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé.

 Synonymes : affolement, épouvante, frayeur.

 Contraires : audace, bravoure, courage, héroïsmeintrépidité.

 

Pour ce qui suit, nous allons présumer que c’est la peur qui fait agir. Sinon, nous pourrions tomber dans des intentions plus hostiles comme la jalousie, la vengeance, la méfiance, etc., ce qui n’est pas souhaité.

 

Je pense que la peur peut faire prendre des décisions exagérées. Je pense qu’elle peut se transmettre dans le but de se déresponsabiliser. Je m’explique. Par exemple, je suis l’assureur d’un pont et j’ai peur de payer s’il y arrive un incident. Si personne n’utilise ce pont, je m’assure d’aucun incident. Je dis donc au gestionnaire de ce pont qu’il est dangereux, qu’il doit, par exemple, me prouver ...


Le journal

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Opinion du mois

Texte choisi du mois

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Septembre-Octobre 2024

Lettre ouverte du comité citoyen Notre pont couvert

Quand serons-nous écoutés?

par Le comité citoyen Notre pont couvert

Forts du mandat que nous avaient donné la cinquantaine de citoyennes et citoyens réunis le 12 avril dernier, nous avons fait de notre mieux depuis ce temps pour assurer une réouverture rapide de l’accès piétonnier au pont McVetty-McKenzie.

 

Or, près de cinq mois plus tard, nous devons malheureusement constater que nos efforts n’auront pas porté fruit.

 

C’est le constat que nous avons partagé avec la population qui s’est déplacée pour une 3e assemblée citoyenne, le 20 août dernier. Malgré tout, nous nous sommes entendus sur le fait que le comité devait poursuivre son travail, ne serait-ce que pour questionner et assurer un suivi auprès de la municipalité. Car si le résultat recherché n’a pas été atteint, plusieurs questions demeurent sur la suite des choses...


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Historique du journal


Le Reflet du canton de Lingwick existe depuis le mois d’avril 1987.

De 9 parutions, il est maintenant publié 6 fois par année depuis 2021.

Passant de 285 à 300 copies, il est entièrement produit et imprimé

par des bénévoles.


Notre journal communautaire se veut le reflet de la vie au

quotidien dans le canton de Lingwick, mais aussi, sa mémoire.


Une idée germait depuis quelques mois dans la tête de

Chantal Lapointe. En mai 1986, elle assiste à un colloque à Weedon, concernant le lancement d’un journal communautaire. Elle contacte des gens de Lingwick. Un comité provisoire est formé, qui a pour tâche de mettre sur pied un journal communautaire, afin que les résidants du canton reçoivent de l’information, municipale, religieuse ou sociale, et y expriment leurs opinions. La municipalité prête un local dans le centre municipal, pour le futur journal.


Le 18 février 1987, a lieu l’assemblée générale de fondation. Trois personnes ressources sont présentes : Mmes Faby Dresdell, coordinatrice au CAB de Weedon, Thérèse Lavertu, présidente du journal communautaire L’Éveil du citoyen de Weedon, et M. Fernand Courchêne, organisateur communautaire. Un premier conseil d’administration est élu.

Les membres qui le composent sont :

Présidence, Chantal Lapointe; Vice-présidence, Pierre Rhéaume; Secrétariat, Manon Bolduc; Trésorerie, Régine Ward; Direction, Nicole Gagné; Direction, Francine Roy; Direction, Suzanne Blais.


Un nouveau journal communautaire est né. La première parution se fait en avril 1987; elle est imprimée… sur le photocopieur de la caisse populaire. Encore faut-il lui donner un nom. Un concours est organisé. Il est baptisé sous le nom Le Reflet de Lingwick-Gould.


Le 6 avril 1988, deuxième assemblée générale. Le journal termine son année financière avec un surplus de 9,17$. Deux nouveaux bénévoles se joignent au conseil d’administration, Jacqueline Bouffard et Daniel Pezat, en remplacement de Francine Roy et de Pierre Rhéaume. Le financement vient en grande partie des organismes du milieu. Le papier nécessaire au montage est fourni par la municipalité. Le journal est imprimé dans une imprimerie.


À l’AGA d’avril 1989, après deux ans d’existence, le journal remet des certificats d’excellence à Pierre Rhéaume pour sa chronique Chasse et pêche dans la catégorie communautaire ainsi qu’à Manon Bolduc pour un texte d’opinion : Quand  la solitude s’installe, dans la catégorie individus.


En janvier 1990, le journal change de nom. Pour respecter l’histoire et le découpage géopolitique de la municipalité. Dorénavant, il sera Le Reflet du canton de Lingwick; pour tout le monde, il restera Le Reflet. Le journal s’incorpore la même année.


À l’aube d’une cinquième année d’activité, Daniel Pezat est le président du journal. Le Reflet s’affilie à l’Association des médias écrits communautaires du Québec, l’AMECQ. Cette association lui assure une visibilité à l’échelle du Québec. Elle lui donne accès à une banque de services et de formations spécifiques aux journaux communautaires.


Le Reflet est un des cofondateurs de l’Association des journaux communautaires du coin, l’AJCC. Ce regroupement de journaux communautaires locaux offre un support technique et humain aux journaux existants ou en implantation.


Un super bingo est organisé en mars 1992; les profits permettent l’achat d’un photocopieur.


Le Reflet et ses artisans, pour leur travail, se méritent plusieurs premiers prix décernés par l’AMECQ, en conception graphique, photographie et textes d’opinion.


Le Reflet a 10 ans. Les membres du C. A. et l’équipe de bénévoles suivent des cours de mise en pages; de belles améliorations en résultent. Plusieurs activités de financement viennent au fil des ans remplir les coffres. Deux calendriers, deux bingos, deux campagnes de financement Centraide, la fête des cent ans du pont couvert, trois épluchettes de blé d’Inde. Les bénévoles ont investi plus de 6 000 heures dans la conception et la distribution du Reflet! Durant toutes ces années, l’artiste peintre John Ward a contribué grandement à l’image du journal en produisant les pages couvertures.


Mai 1997; après bien des hésitations, un nouveau venu fait son apparition au journal. Grâce à une subvention du gouvernement du Québec et à quelques dîners aux spaghettis, le journal entre dans l’ère de l’informatique. Les bénévoles sont un peu déroutés! Finis, la colle et les ciseaux, les titres aux lettres rapportées, les pages croches, les photos tramées et les machines à écrire aux caractères plus ou moins identifiables…


C’est en mai 1998 que Le Reflet ouvre les portes du premier Centre d’accès communautaire Internet du Haut-Saint-François. En 2000, Marcel Langlois se joint à l’équipe à titre de journaliste.


D’autres prix sont venus récompenser le travail accompli. Un deuxième ordinateur est installé, les photos sont numériques. Grâce aux efforts soutenus de ses dynamiques bénévoles, le journal est en bonne santé. Depuis quelques années, pour Noël, la page couverture est en couleurs.


2003. Le tirage est de 275 copies et il est distribué neuf fois par année. Avec l’achat d’une nouvelle imprimante laser couleur, Le Reflet met de la couleur dans ses pages. Une première au Québec pour un magazine de sa taille.



Avril 2007 – Le Reflet a 20 ans


C’est en juin 2008 que le journal fait l’acquisition d’une nouvelle imprimante laser couleur 11 x 17 et d’une brocheuse du même format. Dorénavant, Le Reflet est entièrement conçu et réalisé à Lingwick. La qualité s’en ressent de beaucoup. Imprimé laser dans sa totalité, tout est plus clair, plus net. Il fait l’orgueil de ses bénévoles et des gens du canton de Lingwick.


Les bénévoles sont le pivot indispensable et essentiel à la bonne marche du journal. Le Reflet a joué et joue toujours un rôle de leader. En informant et en conscientisant les gens du canton de Lingwick à l’importance de se prendre en main. Par ses textes, la qualité de sa présentation, il incite à l’excellence.



Avril 2022 – Le Reflet a 35 ans


Le Reflet a toujours une vie très active et publie maintenant 6 parutions par année. Sa version papier s’est encore améliorée avec le développement technologique et ses bénévoles font toujours le journal de a à z à Lingwick. Bien sûr, les bénévoles ont changé au fil des années, mais les personnes en place ont toujours à cœur le caractère communautaire du journal. L’équipe participe au virage numérique, utilise les médias sociaux et travaille à la version numérique du journal.